J’anime des ateliers d’écriture spontanée depuis plus de quinze ans. Une activité qui me remplit parce qu’elle me permet de vivre avec la part d’inconnu que chacun porte en soi. J’ai fait des études qui ne correspondaient pas à mes aspirations et un jour je me suis décidée à suivre une formation d’animatrice en ateliers d’écriture spontanée.

 

Les ateliers d’écriture classique que j’ai un peu fréquentés ne me convenaient pas et j’ai attendu deux ans avant d’animer un atelier. Un temps de maturation indispensable à l’intégration de mon expérience de vie intérieure dans mon approche de l’animation. Au fil des ateliers, j’ai expérimenté le pouvoir de la présence aux autres, d’un accompagnement vers le dénouement de l’expression, vers la rencontre avec soi et l’humain dans sa diversité.

 

Je me déplace dans la France et partout ailleurs, au Québec notamment, pour des publics divers et nombreux de toutes classes d’âge et d’origines sociales. L’intérêt de cette « méthode » c’est qu’elle ouvre le champ des possibles à tout un chacun, et encore plus à ceux qui se pensent incapables d’écrire.

 

Rien ne me comble plus que lorsqu’un enfant ou un adulte découvre son univers intérieur et se met à le décrire tout simplement ou en utilisant des images, des métaphores, peu importe la forme puisque comme le disait si bien Victor Hugo : « La forme, c'est le fond qui remonte à la surface ».